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Pâques au Parc : la chasse est ouverte !

Pâques au Parc : la chasse est ouverte !

Rendez-vous dimanche 31 mars à 16h30 au parc Rosa-Bonheur

Montots - Grande-Pâture

Jardin en partage à la Grande-Pâture.
Les limites d’un quartier ne sont pas toujours clairement établies et varient parfois au gré du temps. Pourtant, pour les habitants de ces quartiers récents, la notion d’appartenance s’inscrit comme une évidence.

Les Montots

 

Un quartier d'après-guerre

 

Bordé à l’Ouest par une ligne qui s’étend du rond-point de Monte-Cassino à la rue Albert-Camus, le quartier est limité à l’Est par le Chemin des Bas-Montots, les rues du Général Lespinasse et du Champ de Manœuvre. Les rues de Marzy, Henri-Bouquillard et Treizième de Ligne en dessinent les contours au Sud et au Nord. En 1948, champs, jardins et vergers s’étendent là, sur des surfaces relativement planes, propices à la construction. Dix ans plus tard, une succession d’intenses travaux permettra à la ville d’engendrer un  nouveau quartier : les Montots.

Trois éléments distincts sont à l’origine de ce développement. En premier lieu, il faut reloger les victimes du bombardement de juillet 1944, particulièrement violent dans le quartier d’Alsace-Lorraine. 529 logements sont détruits mais, après enquête, plus de 1000 doivent être rebâtis. En bordure du périmètre ancien de l’agglomération, au lieu-dit les Montots, un espace de 9,60 ha est alors acquis. Les parcelles sont attribuées aux sinistrés regroupés en une association syndicale dite de remembrement.

Dans le même temps (entre 1948 et 1951), la SNCF fait édifier une petite cité pour ses agents. Il faut en second lieu, assurer le renouvellement du patrimoine immobilier. Une pénurie de logements, liée à l’exode rural et au développement des villes, est renforcée par le mauvais état du parc existant.

À partir de 1953, plusieurs lotissements sont entrepris : le lotissement Rozières offre deux types d’habitations, des pavillons et des logéco (logements économiques et familiaux). Le lotissement Belon, rue Louis-Pergaud, propose des constructions individuelles ou jumelées. Un troisième lotissement est créé rue Stanislas-de-Champeaux.

L’envolée démographique causée par le baby-boom est le dernier élément qui justifie la naissance du quartier des Montots. Pour y faire face, une nouvelle étape de développement se met en place dès 1954. Elle a pour objectif la réalisation de lopofa, (logements populaires et familiaux) et de HLM « à normes ordinaires » pour les fonctionnaires, les militaires, les gendarmes. Vouées à la location, elles permettront aussi l’accueil des habitants du quartier des Pâtis, démoli pour laisser place à la déviation de la RN7.

 La Grande-Pâture

 

Un quartier des Trentes Glorieuses

Quartier récent de Nevers, la Grande-Pâture a connu depuis la fin des années 1980 de profondes transformations. La naissance de ce quartier s’inscrit dans le contexte plus large de la croissance démographique et urbaine que connait la France durant les Trente Glorieuses. Pour répondre aux besoins croissants en logements, les villes construisent en périphérie de nouveaux quartiers d’habitat collectif.

À Nevers, après la construction des Montots en 1955-1965, l’extension vers l’ouest se poursuit sur 7 hectares de terrain cédés par la commune de Marzy. S’il ne reste de son passé rural que son nom et quelques bâtiments de l’ancien domaine de Pot-en-Cul, la Grande-Pâture est aujourd’hui ouverte sur la Loire et sur le monde.  

En 1966, le futur quartier comprend déjà la cité d’urgence construite pour les rapatriés d’Algérie en 1962 (75 pavillons acquis ensuite par leurs locataires) et les 3 immeubles des Bas-Montots commencés en 1965 (148 logements). Les nouvelles constructions répondent à un fort besoin de logements lié à l’afflux de fonctionnaires et militaires, ainsi qu’à l’arrivée de travailleurs immigrés. L’ensemble est terminé en août 1968 et se compose de 23 barres de deux à quatre étages regroupant 590 logements. Outre ces trois ensembles d’habitat social, le quartier comporte aussi un lotissement de 50 maisons individuelles.

Dès la fin des années 70, la municipalité met en œuvre des actions d’amélioration du cadre de vie (dont l’aménagement de la place au carrefour des rue de Lund et Maréchal-Lyautey, conçue à la demande des habitants et avec les associations) avant de s’engager en 1983-1985 dans une vaste opération de rénovation urbaine. Outre la réhabilitation des logements, ce nouveau dispositif vise à l’intégration du quartier dans la ville et promeut une meilleure participation des usagers. Ainsi, l’équipe d’architectes tient une permanence pour recueillir l’avis des habitants qui expriment leurs besoins en matière d’amélioration des espaces publics et de développement d’activités commerciales.

Entre 1987 et 1991, les logements sont réhabilités et des jardins familiaux, aménagés rue de Coblence, sont reliés à la Maison de Quartier par une voie piétonne. Au-delà du quartier, les franges ouest de la ville s’urbanisent avec la construction de lotissements tandis que la création de la zone commerciale des Grands-Champs s’accompagne de l’ouverture du boulevard du Grand-Pré-des-Bordes qui relie la Grande-Pâture à Loire.

Quinze ans plus tard, la nécessité de poursuivre le renouvellement du quartier et de résorber les logements vacants conduit à une nouvelle opération de rénovation urbaine. Après la démolition de 8 bâtiments en 2006-2007, de nouvelles constructions sortent de terre jusqu’en 2013 : réhabilitation de 11 bâtiments, aménagement des espaces publics (voirie, création d’un espace central et d’un cheminement paysager), construction d’une quarantaine de pavillons et d’un équipement public à vocation sociale et culturelle.

Les établissements, instances et services publics du quartier (ou à proximité)

 

Vie publique et démocratie participative

Petite enfance 

Scolarité et enseignement supérieur

  • groupe scolaire Jules-Ferry (maternelle et élémentaire), 53-55 rue du Commandant Paul-Pierre-Clerc, école maternelle Rosa-Bonheur, impasse Bellile et école élémentaire Albert-Camus, 20 bis rue Albert-Camus ► voir Les écoles de Nevers ;
  • collège Les Loges, rue Pablo-Neruda ► voir Les collèges ;
  • lycée Alain-Colas (général), 95 rue d'Estutt-de-Tracy et lycée Pierre-Bérégovoy (professionnel), 47 rue Pablo-Neruda ►voir Les lycées ;
  • Institut de formation en soins infirmiers et d'aides soignants (IFSI / IFAS) et Institut paramédical des métiers de la rééducation (IPMR) au Cobalt, rue du Donjon ► voir L'enseignement supérieur à Nevers ;
  • école d'arts appliqués de Bourgogne (Ésaab), 95 rue d'Estutt-de-Tracy ► voir L'enseignement supérieur à Nevers.

Animations, équipements et autres services publiques

Un monument remarquable

 

 

Espaces verts

 

En savoir plus

Les Montots - Grande-Pâture font partie des 3 quartiers prioritaires de la Politique de la Ville.
Programme de réussite éducative

 

Mairies de proximité
Direction de la proximité et cohésion sociale

Mail : mairiesdequartier@ville-nevers.fr
L'accueil des mairies de proximité est fermé au public les jours fériés.

 

Mairie de proximité Ouest
(Montots-Grande Pâture)

Espace Stéphane-Hessel
13 rue Maréchal-Lyautey
Tél. : 03.86.68.43.76
Mail : mairie.quartierouest@ville-nevers.fr
Ouverte du lundi au vendredi
De 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h
Permanence police municipale/police nationale : 1er mardi du mois de 10 h à 12 h.

Permanences des élus
S'adresser auprès des mairies de proximité.

 

Autres permanences
Mme Belallam, CDAD : vendredi de 9 h à 12 h
Mr Bayon, conciliateur de Justice : un lundi par mois de 9 h 30 à 11 h sur rendez-vous
UDAF : deux lundis par mois de 9 h à 12 h