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Pâques au Parc : la chasse est ouverte !

Pâques au Parc : la chasse est ouverte !

Rendez-vous dimanche 31 mars à 16h30 au parc Rosa-Bonheur

Banlay

Quartier du Banlay en 2019.
Du Banlaeyum de 1355 au quartier actuel du Banlay, le visage de cette "banlieue" s’est profondément transformé.

Histoire du quartier

 

Au XVIIe siècle, le quartier était composé de terres et vignes sur lesquelles les Jésuites de Nevers prélevaient une redevance. Ce quartier, aujourd’hui délimité par le boulevard Mal Juin, la rue des Chauvelles et la rue Jean Gautherin, est marqué par la coexistence de trois types de paysages renvoyant à ses différentes époques de "construction".

Le Banlay rural et pavillonnaire

Sur les plans de 1887 et 1911 l’urbanisation est quasi inexistante. L’occupation du sol est alors dominée par des cultures maraîchères et viticoles. Le Banlay conserve cet aspect semi-rural jusqu’aux années 1960, laissant de nombreuses traces. La voirie ancienne, dont la toponymie renvoie à l’histoire ou à son origine rurale, structure encore fortement le quartier. Les voies rayonnantes (rue du Banlay, anc. chemin vicinal n°27 et rue de Parigny, anc. chemin vicinal n°3) sont les anciens accès au centre et liaisons avec les bourgs voisins. Les voies concentriques ont structuré le faubourg naissant, en définissant les îlots. La rue des Tailles, anc. chemin vicinal n°23 dont le nom rappelle une ancienne mesure de pré, avec son tracé sinueux et ses murs clos, évoque ainsi un paysage qui est le vestige du passé. Le carrefour des Charmilles, au nom récent, est indiqué sur la carte de 1853 par le simple "Carrefour".

Les pavillons, selon leur période, se différencient entre petites demeures bourgeoises de plus ou moins bonne qualité (rue des Tailles) et chalets pittoresques (rue du Banlay). L’ensemble forme un paysage singulier du fait d’une architecture propre et de la présence d’éléments secondaires d’accompagnement (portail, murs clos et jardins à la végétation parfois abondante).

Les opérations d’urbanisme depuis la fin des années 1950

En 1950, une enquête évalue les besoins de Nevers à 1 000 logements, en raison des destructions de 1944 et des logements insalubres dans le quartier des Pâtis. En 1954, les constructions commencent, d’abord rue des Gonzague puis aux Montôts.

Dès la fin des années 1950, la construction massive de logements sociaux est engagée au plan national, facilitée par l’industrialisation du bâtiment et la législation sur les ZUP (Zone à Urbaniser en Priorité) de 1958. A Nevers, ces opérations ont été précédées d’une réflexion sur l’aménagement de la ville avec le Plan Lopez en 1946. Celui-ci définit pour le Banlay les grandes lignes d’aménagement du quartier. Entre 1955 et 1970, 1300 logements sociaux répartis dans 30 immeubles sont réalisés.

Le quartier est doté d’une chaufferie urbaine et de deux écoles, la cité scolaire (deux lycées et un collège) terminant l’extension nord de la zone jusqu’en limite de commune. Il s’y ajoute ensuite des formations supérieures et des administrations de l’Education Nationale. Un centre commercial et quelques boutiques viennent aussi compléter l’habitat. Dans les années 90, une opération permet la réhabilitation de l’ensemble des logements sociaux et de leurs abords, l’aménagement de parvis devant les lycées et du rond-point Bd St-Exupéry signalé par la Tour de Lumière, ainsi que la transformation de la halte-garderie.

Un paysage urbain, reflet de son époque 

Le Banlay récent regroupe différents types de bâtiments : logements à coursives (imp. Buffon), nombreuses barres basses de 4 ou 5 étages, quelques tours (rue Flaubert et imp. Stevenot) qui marquent fortement le paysage et les barres hautes du "Banlay Nord" sur le coteau de la rue Guynemer.

La volonté initiale de loger un grand nombre de personnes s’est aussi accompagnée du souci d’un cadre de qualité : circulation de l’air et de la lumière entre les immeubles, sol libre pour tous au pied des barres avec des espaces verts, permis par un rejet de la circulation à l’extérieur des îlots d’habitation. Ces formes urbaines constituent un modèle caractéristique de l’urbanisme contemporain et participent d’une culture urbaine commune.

En outre, si les grands ensembles sont aujourd’hui une forme qui existe à la périphérie de toutes les villes et présente une architecture répétitive, ce n’est pas un habitat "banal". Habitat de qualité "exceptionnel" pour l’époque, il a symbolisé pendant longtemps une accession au confort.

Les établissements, instances et services publics du quartier (ou à proximité)

 

Vie publique et démocratie participative

Petite enfance

Scolarité et enseignement supérieur

  • groupes scolaires Blaise-Pascal (maternelle et élémentaire), boulevard de Lattre-de-Tassigny et Georges-Guynemer (maternelle et élémentaire), rue Georges-Guynemer ► voir Les écoles ;
  • collège Adam-Billault, 55 rue du Banlay ► voir Les collèges ;
  • lycées Jean-Rostand (professionnel), Jules-Renard et Raoul-Follereau (généraux), boulevard Saint-Exupéry ► voir Les lycées ;
  • une préparation aux Grandes écoles et une formation supérieure dense : BTS, ESPE, faculté de droit ► voir L'enseignement supérieur à Nevers.
  • Programme de réussite éducative

Animations, équipement et autres services publiques

City-stade du Banlay © Ville de Nevers

 

Un monument remarquable

 

 

Espaces verts

 

Le programme de renouvellement urbain du Banlay (2019 - 2026)
 

Un chantier titanesque, à plus de 72 M €, étendu sur plus de 10 ans, attend le quartier du Banlay avec le programme de renouvellement urbain qui est consacré aux espaces publics, aux équipements et surtout à l'habitat.

► Page Le programme de renouvellement urbain du Banlay (2019 - 2026)

Le projet « Banlay fertile  » : en route vers l'agriculture urbaine
 

Depuis décembre 2020, la Ville de Nevers fait partie des 27 premières villes lauréates de l'appel à projets « quartiers fertiles », lancé en début d'année par l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru).

Pour aller plus loin dans l’objectif de ville durable, la Ville de Nevers a souhaité s’impliquer dans un projet complémentaire, passant d’une simple « végétalisation » au projet de « Banlay fertile », en poursuivant et en amplifiant la prise en compte du besoin d’une agriculture au plus près des consommateurs. L’inscription du Banlay dans les « quartiers fertiles » permet de faire de l’agriculture un élément structurant des futurs aménagements et un point d’appui pour mettre en œuvre la transition écologique souhaitée par tous.

► Page Banlay fertile

En savoir plus

Le Banlay fait partie des 3 quartiers prioritaires de la Politique de la Ville.

► Le programme de renouvellement urbain du Banlay (2019 - 2026)

 

Mairies de proximité
Direction de la proximité et cohésion sociale

Mail : mairiesdequartier@ville-nevers.fr
L'accueil des mairies de proximité est fermé au public les jours fériés.

 

Mairie de proximité Nord
(Banlay)

4 rue Ernest-Renan
Tél. : 03.86.68.43.11
Mail : mairie.quartiernord@ville-nevers.fr
Ouverte du lundi au vendredi
De 8 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 17 h
Permanence police municipale/police nationale : 3e mardi du mois de 10 h à 12 h

 

Permanences des élus
S'adresser auprès des mairies de proximité.