Aller au contenu principal

© Ville de Nevers

Exposition « Nevers avant/après, 10 ans d’actions pour vous »

22-26 avril | Palais Ducal
« Nevers Agglo ça me botte » n°10

Découvrez le « Nevers Agglo ça me botte » n°10

Avril-Mai-Juin 2024

Banlay fertile

Développer les projets d'agriculture urbaine fait partie des pistes de réflexion à ce jour.
Depuis décembre 2020, la Ville de Nevers fait partie des 27 premières villes lauréates de l'appel à projets « quartiers fertiles » (sur 42 projets), lancé en début d'année par l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU). Le projet "Banlay fertile" ambitionne la prise en compte d'une agriculture urbaine au plus près des habitants-consommateurs.

Sept sites cherchent porteurs de projet

 

Dans le cadre de l’appel à projet « Banlay Fertile - Cultivons notre quartier ver(t) l’avenir », la Ville de Nevers recherche des porteurs de projet dans le domaine de l’agriculture urbaine. Sept sites sont référencés. Et si le candidat idéal, c’était vous ou votre association ? Fin du dépôt des candidatures : le 5 décembre 2022, après visite des sites.

En savoir plus (modalités, candidatures) ► consultez l'article correspondant

► Voir le cahier des charges

Présentation

 

Pour aller plus loin dans l’objectif de ville durable, la Ville de Nevers souhaite s’impliquer dans un projet passant d’une simple « végétalisation » au projet de « Banlay fertile », en poursuivant et en amplifiant la prise en compte du besoin d’une agriculture au plus près des consommateurs. L’inscription du Banlay dans les « quartiers fertiles » permet de faire de l’agriculture un élément structurant des futurs aménagements et un point d’appui pour mettre en œuvre la transition écologique souhaitée par tous.

Faire (re)fleurir la ruralité dans les dix prochaines années relève de la science-fiction quand on circule au printemps 2021 dans les rues bitumées et l’horizon bétonné du quartier, mais l’ambition est plus que sérieuse. En décembre 2020, elle a fait du programme « Banlay fertile » l’un des 27 lauréats de l’appel à projets Quartiers fertiles lancés par l’Agence nationale de rénovation urbaine (Anru). Après avoir été retenue pour le financement des études d'ingénierie, la Ville de Nevers écrira d'ici début septembre un projet complémentaire pour solliciter, cette fois-ci, le financement à 50 % des dépenses d'investissement et de personnel.

Avant de voir pousser une forêt de HLM, dans les années 60, le Banlay fleurait la campagne, exhalait une quiétude semi-rurale dont se souviennent encore les plus anciens Neversois. Le Programme de renouvellement urbain ne prétend pas revenir à cet âge perdu mais, de labellisation EcoQuartier en projet Banlay fertile, la nature retrouvera son droit de cité pour faire du quartier une terre – et une destination – d’épanouissement. Essor de la biodiversité et de la production locale, création de parcs cueillette, de poulailler collectif, de jardins en partage, etc. C’est un véritable éden que les habitants du quartier verront naître sous leurs fenêtres au fur et à mesure que le PRU remodèlera le Banlay.

La plupart des bâtiments déconstruits laisseront place à des espaces naturels qui, le long de l’ex-RN7 reconvertie en paisible boulevard urbain, prendront l’ampleur et le charme d’une mosaïque semée de pépinières, vergers et champêtres aires de jeux.

Cette poussée de sève campagnarde dans le plus grand quartier HLM de la Nièvre n’a rien d’une utopie, encore moins d’un caprice. Elle est au cœur, depuis l’origine, de la démarche de renouvellement urbain portée par la Ville de Nevers. Elle exauce un rêve de vert exprimé par les habitants tout au long des réunions préparatoires. Elle s’inscrit, enfin, dans un contexte sociétal d’inquiétude climatique. Faire du Banlay et, plus largement, de Nevers une « ville durable » explose le carcan convenu de l’effet de mode pour s’imposer comme une évidence, une nécessité que les confinements dictés par la crise sanitaire attisent.

L’objectif d’un accès à la nature est adjoint à un sentiment d’appartenance à ce nouveau territoire commun, qui permettra de faire le partage d’une culture de la biodiversité et de la production locale. Jardins en partage ou familiaux, poulailler collectif, jardin-verger, parcs dédiés à la cueillette, éco-pâturage comme gestion alternative des espaces verts : de multiples facettes sont à imaginer pour la mise en œuvre de cette agriculture urbaine au Banlay, mais aussi aux Montots et aux Courlis.

L'agriculture urbaine constitue un véritable levier de transformation des quartiers. De nombreux porteurs de projets développent des espaces de végétalisation, de mise en culture, favorisant le mieux-être des populations, une alimentation saine, mais aussi l'insertion socio-économique. Pour aider au déploiement d'une agriculture urbaine de proximité ambitieuse, l'ANRU s'associe au ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, la Banque des Territoires, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) et le Secrétariat général pour l'Investissement (SGPI).

Avec « Banlay fertile », l’environnement prend toute sa place dans le projet de renouvellement urbain et se positionne en enjeu majeur de sa réussite.

En savoir plus

Les articles sur le sujet :

Budget global (sous réserve d'évolution) sur les études environnementales et sur le projet d'une agriculture urbaine : 104 497,50 €, financé à 50 % par la Banque des Territoires.

  • Mission assistance à maîtrise d'ouvrage / ingénierie agriculture urbaine réalisé par le groupement UP Cycle avec Phacélie, Antoine de Lombardon et CPGF Horizon : 74 130 € ;
  • Diagnostic et expertise écologique (inventaire, avis et préconisations sur le PRU) réalisé par l'entreprise DCI Environnement : 30 367,50 €