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« Nevers Agglo ça me botte » n°10

Découvrez le « Nevers Agglo ça me botte » n°10

Avril-Mai-Juin 2024

Alsace-Lorraine - Rotonde

Rue du 13e de Ligne.
Ce quartier se situe à l'ouest de la ligne de chemin de fer, au Nord du quartier Eduens-Montapin et à l'est de celui des Montots-Grande-Pâture.

 

Histoire du quartier de la Rotonde

Historique

Primitivement, la rue de la Rotonde portait le nom de rue des Excommuniés, qui faisait allusion à une hérésie du XIIe siècle de tendance albigeoise qu'auraient suivi plusieurs Neversois. Ils se seraient alors retirer "hors de la Porte du Crou, au pied des Montapins" pour échapper aux persécutions ayant cours dans la ville.

En 1877, on fit disparaître l'appellation d'Excommuniés pour attribuer le nom de Rotonde. Dans ce quartier de cheminots, ce mot situait alors la remise circulaire pour locomotives, située non loin du quartier, à Varennes-Vauzelles.

Lors de l'établissement de la voie ferrée à Nevers, la rue de la Rotonde était devenue une sorte de quai le long de la voie ferrée et paraissait beaucoup plus proche de la ville, alors qu'elle n'en faisait pas encore partie.

La première rotonde en dure de Nevers, celle de 1861, faisait 75 mètres de diamètre, avec 32 voies rayonnantes avec plaque tournante de 20 mètres bordant la rue de la Rotonde jusqu'à celle du 13e-de-Ligne.

La deuxième rotonde, datant de 1882, comprenait une remise annulaire de 131,90 mètres de diamètre pouvant recevoir jusqu'à 148 locomotives.

Source : François Lechat, Nevers pas à pas, Imprimerie Clerc (Saint-Amand), 1983.

 

Histoire du quartier Alsace-Lorraine et de la caserne Pittié

Histoire de la caserne Pittié

La première caserne de Nevers, construite en 1777, était située à l’emplacement de l’actuelle place de la Résistance. En 1880, elle est transférée route de Fourchambault (débaptisée en 1899 pour devenir rue Alsace-Lorraine). Cette nouvelle caserne, terminée en 1883, accueille jusqu’en 1940 le 13e de ligne, puis des régiments d’artillerie jusqu’au départ du 7e RA le 30 juin 1999. Construite au XIXe siècle, à la lisière de la ville, elle est progressivement absorbée par l’urbanisation. D’une position périphérique, elle revêt aujourd’hui une position charnière entre quartiers est et quartiers ouest.

Le cadastre napoléonien de 1835 donne un aperçu précis du site avant la construction de la caserne. Nous sommes situés sur le coteau qui domine à l’est le ruisseau de la Passière. Celui-ci, à l’emplacement actuel des voies ferrées, présente alors des aménagements de lavoirs, moulins et abreuvoirs.

La caserne, construite entre 1879 et 1883, est située loin de l’entrée de la ville. Elle présente cependant une situation privilégiée dominant la vallée de la Passière, protégée par son mur de clôture ainsi que par les carrières et les espaces de cultures. En outre, sa position en bordure de la route de Fourchambault lui assure une desserte aisée et un accès direct au centre ville.

La caserne s’étend sur un terrain de 58 342 m² dont un tiers de surface bâtie constituée des murs d’enceinte et des nombreux bâtiments. Comme celles de la même période, elle s’organise autour d’une place d’arme en forme de U, sur laquelle est érigé le monument aux morts. Cette place est suffisamment vaste pour que la troupe puisse y pratiquer des évolutions, combattre en ligne et manœuvrer de tous côtés. Elle est bordée de trois bâtiments, deux bâtiments latéraux abritant les chambres et les bureaux et le bâtiment central du commandement qui ferme la place d’arme face à l’entrée du site. Ces trois bâtiments forment un ensemble monumental dont la qualité architecturale a pu justifier, en certaines villes, leur classement au titre des monuments historiques. Si ce n’est pas le cas à Nevers, l’intérêt historique et urbain de cet ensemble en fait un témoin majeur de l’histoire militaire de notre ville.

Le général Pittié

François Pittié, fils de Philippe Pittié, maître de pension, rue Creuse, naît à Nevers le 4 janvier 1829. Il fait ses études au collège de Nevers, puis à Paris au Lycée Charlemagne. En 1847, il prend part à la campagne de Crimée ; par deux fois il est blessé à Sébastopol. Il en revient avec le grade de capitaine et la croix de la Légion d’honneur. En 1859, lors de la campagne d’Italie, il est blessé à Solférino. Il s’illustre pendant la guerre de 1870 avec l’armée de Bourbaki dans les combats contre les divisions prussiennes et y reçoit sa quatrième blessure. Il est fait commandeur de la Légion d’honneur et termine la guerre au grade de lieutenant colonel. En 1874, il est nommé colonel et commande le 61e de Ligne (un régiment dont les troupes sont exercées à combattre en ligne par opposition à des troupes légères). En 1879, il est choisi par le président Jules Grévy, comme chef de sa maison militaire, charge qu’il exerce « avec un grand tact, et la plus parfaite urbanité ». Promu général de brigade la même année, il est chargé de l’inspection de l’infanterie. Ce « militaire remarquable » était aussi un « homme du monde et un littérateur ». Il a écrit Contes sous la tente (1856), le Roman de la vingtième année (1862) et un recueil de poésies A travers la vie (1885). Son œuvre littéraire qui critique « l’amour effréné du luxe » du second Empire, lui a valu d’être officier de l’Instruction publique. Son nom fut donné à la caserne de Nevers en 1887 jusqu'en 2017. Depuis, la caserne se nomme "Le Cobalt".

Extrait d'une fiche patrimoine réalisée par le service Animation du patrimoine de la Ville de Nevers.

 

Les établissements, instances et services publics du quartier (ou à proximité)

 

Vie publique et démocratie participative

 

Petite enfance

 

Scolarité et enseignement supérieur

  • groupe scolaire Raymond-Frébault dit La Rotonde (maternelle et élémentaire), 16 ter rue de la Rotonde ► voir Les écoles ;
  • collège Les Loges, rue Pablo-Neruda ► voir Les collèges ;
  • lycée Alain-Colas (général), 95 rue d'Estutt-de-Tracy et lycée Pierre-Bérégovoy (professionnel), 47 rue Pablo-Nerudavoir Les lycées ;
  • Institut de formation en soins infirmiers et d'aides soignants (IFSI / IFAS) et Institut paramédical des métiers de la rééducation (IPMR) au Cobalt, rue du Donjon ► voir L'enseignement supérieur à Nevers ;
  • école d'arts appliqués de Bourgogne (Ésaab), 95 rue d'Estutt-de-Tracy ► voir L'enseignement supérieur à Nevers.

 

Animations, équipements et autres services publiques

 

Les lieux remarquables du quartier

 

  • l'Inkub, au Cobalt, 7 bis rue du 13e de ligne.

En savoir plus

Mairies de proximité
Direction de la proximité et cohésion sociale

Mail : mairiesdequartier@ville-nevers.fr
L'accueil des mairies de proximité est fermé au public les jours fériés.

 

Mairie de proximité Ouest
(Montots-Grande Pâture)

13 rue Maréchal-Lyautey
Tél. : 03.86.68.43.76
Mail : mairie.quartierouest@ville-nevers.fr
Ouverte du lundi au vendredi
De 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h
Permanence police municipale/police nationale : 1er mardi du mois de 10 h à 12 h.

 

Permanences des élus
S'adresser auprès des mairies de proximité.