La RN7
Située au bord de la Loire, elle est traversée par la Nationale 7, dite « Route de Lyon » vers le sud ou « Route de Paris » vers le nord.
Dès 1941 un projet de déviation fut mis en place afin de délaisser la rue du commerce, aujourd’hui rue François Mitterrand, le chantier fut interrompu sur ordre de l’autorité allemande en juillet 1942
La Nationale 7 a connu des transformations importantes qui ont donné progressivement une autre physionomie à cet axe majeur pour le département..
Le regard du visiteur est ensuite attiré par la cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte qui connut une longue restauration suite aux bombardements de 1944. Sa tour Bohier entièrement restaurée se distingue de très loin aux alentours sur plusieurs kilomètres. Les destructions de la guerre ont entraîné la création d’un vaste ensemble de vitraux contemporains sur plus de 1 000 m2. De 1976 à 2009, cinq artistes, aidés de maîtres verriers, s’expriment dans un style non figuratif : Jean-Michel Alberola, Raoul Ubac, François Rouan, Gottfried Honneger et Claude Viallat. Près de la cathédrale, il faut découvrir le petit théâtre renaissance et le Palais ducal. Cet ancien château des comtes et des ducs de Nevers.
Nevers et la Faïence
Nevers doit à Louis Gonzague, duc de Nevers, sa célèbre activité de faïencerie. Vers la fin du XVIème siècle, il fit venir de Mantoue en Italie Augustin Conrade et ses frères, Baptiste et Dominique qu’il installa au château du Marais à Gimouille. La spécificité de la faïence de Nevers est le fameux « bleu de Nevers », une couleur obtenue par un bain d’émail au bleu de cobalt.
De nombreuses personnalités ont marqué l’histoire de la ville au cours des siècles, notamment : les ducs de Nevers qui embellirent la ville ; Louise-Marie de Gonzague-Nevers, reine de Pologne, épouse de Ladislas IV Vasa puis de Jean II Casimir Vasa, Marie-Casimire-Louise de la Grange d’Arquien, reine de Pologne, épouse de Jean III Sobieski; Bernadette Soubirous y prit le voile après son départ de Lourdes et décèdera le 16 avril 1879 dans la communauté des Soeurs de la charité de Nevers au couvent de Saint-Gildard
Johan Barthold Jongkind (1819-1891), précurseur de la peinture impressionniste, découvre la Nièvre en 1861 et s’installe quelques années à Nevers. Georges Simenon(1903-1989) y a situé l’action de son roman « Les suicidés ». Marguerite Duras évoque dans son roman Hiroshima mon amour :
Située au bord de la Loire, elle est traversée par la Nationale 7, dite « Route de Lyon » vers le sud ou « Route de Paris » vers le nord.
Dès 1941 un projet de déviation fut mis en place afin de délaisser la rue du commerce, aujourd’hui rue François Mitterrand, le chantier fut interrompu sur ordre de l’autorité allemande en juillet 1942
La Nationale 7 a connu des transformations importantes qui ont donné progressivement une autre physionomie à cet axe majeur pour le département..
Le regard du visiteur est ensuite attiré par la cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte qui connut une longue restauration suite aux bombardements de 1944. Sa tour Bohier entièrement restaurée se distingue de très loin aux alentours sur plusieurs kilomètres. Les destructions de la guerre ont entraîné la création d’un vaste ensemble de vitraux contemporains sur plus de 1 000 m2. De 1976 à 2009, cinq artistes, aidés de maîtres verriers, s’expriment dans un style non figuratif : Jean-Michel Alberola, Raoul Ubac, François Rouan, Gottfried Honneger et Claude Viallat. Près de la cathédrale, il faut découvrir le petit théâtre renaissance et le Palais ducal. Cet ancien château des comtes et des ducs de Nevers.
Nevers et la Faïence
Nevers doit à Louis Gonzague, duc de Nevers, sa célèbre activité de faïencerie. Vers la fin du XVIème siècle, il fit venir de Mantoue en Italie Augustin Conrade et ses frères, Baptiste et Dominique qu’il installa au château du Marais à Gimouille. La spécificité de la faïence de Nevers est le fameux « bleu de Nevers », une couleur obtenue par un bain d’émail au bleu de cobalt.
De nombreuses personnalités ont marqué l’histoire de la ville au cours des siècles, notamment : les ducs de Nevers qui embellirent la ville ; Louise-Marie de Gonzague-Nevers, reine de Pologne, épouse de Ladislas IV Vasa puis de Jean II Casimir Vasa, Marie-Casimire-Louise de la Grange d’Arquien, reine de Pologne, épouse de Jean III Sobieski; Bernadette Soubirous y prit le voile après son départ de Lourdes et décèdera le 16 avril 1879 dans la communauté des Soeurs de la charité de Nevers au couvent de Saint-Gildard
Johan Barthold Jongkind (1819-1891), précurseur de la peinture impressionniste, découvre la Nièvre en 1861 et s’installe quelques années à Nevers. Georges Simenon(1903-1989) y a situé l’action de son roman « Les suicidés ». Marguerite Duras évoque dans son roman Hiroshima mon amour :
« Je cherchais une ville
à la taille de l’amour même,
je l’ai trouvé à Nevers même ».
Après avoir longuement visité Nevers, si vous partez vers le sud vous arriverez à Challuy et Sermoise sur Loire, et partant vers le nord vous trouverez Varennes-Vauzelles.