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Pâques au Parc : la chasse est ouverte !

Pâques au Parc : la chasse est ouverte !

Rendez-vous dimanche 31 mars à 16h30 au parc Rosa-Bonheur
Jeudi 19 novembre 2020

Yanis Pourny, prince vert des greens

Yanis Pourny a fait ses débuts au Golf public du Nivernais, à Magny-Cours, à 10 ans.
A 15 ans, Yanis Pourny tient tête aux adultes sur les parcours de golf, qu’il rêve de fouler en pro sur les traces de son idole Rory McIlroy. L’adolescent neversois garde les pieds sur terre pour concilier réussite scolaire et progrès sportifs.

On n’est pas frileux quand on a 15 ans. Licencié au Golf public du Nivernais, à Magny-Cours, Yanis Pourny imagine la trajectoire de son avenir comme un eagle parfait plutôt qu’un par ordinaire. « Je veux faire du golf mon métier. Pour cela, il faut que j’intègre l’école de La Baule, ce qui veut dire être dans les 15 meilleurs jeunes français de mon âge et avoir le bac avec mention. » L’ambition est délestée d’arrogance chez le fan du génie nord-irlandais Rory McIlroy, tombé dans le bunker à 10 ans quand ses grands-pères l’ont emmené à Magny-Cours : « J’ai accroché direct », sourit-il.

Le tennis, mené de front avec le golf pendant deux ans, ne résiste pas à la passion de Yanis Pourny pour les longues sorties sur le parcours du club : « J’aime bien être dans la nature. Je m’entraîne le samedi matin, le dimanche après-midi, et aussi le mercredi. Cela représente environ 4-5 heures par semaine », détaille l’élève de 2nde générale du Centre scolaire Notre-Dame, qui maîtrise de mieux en mieux les moindres recoins du seul 18-trous nivernais, un par 71 où sa meilleure carte s’élève aujourd’hui à 76 coups.

Sous la houlette de son professeur Aurélien Gruzon, qui l’entraîne pour la deuxième année, l’élève doué peaufine toutes les facettes d’un jeu dont il admire les stars mondiales sur la chaîne Golf +. « J’ai eu une progression homogène depuis mes débuts. Comme tous les débutants, j’ai commencé avec un classement à 52. Je suis à 9,7 actuellement », explique-t-il sans se rengorger. La sagesse semble être sa ligne de conduite depuis ses premiers swings : « Quand j’avais 10-12 ans, je n’ai pas voulu faire de compétitions parce que je voulais avoir un niveau assez bon pour commencer. Du coup, mon premier tournoi, je l’ai gagné. »

Son plus beau souvenir reste la Coupe des jardiniers, remportée en 2018 sur son parcours fétiche, face aux adultes qu’il affronte sur toutes les compétitions – régionales, pour l’instant. Sans écorner le fair-play de ses aînés : « L’ambiance est bonne, familiale. » Il se tanne le physique et le mental lors de ces épreuves à rallonge, « quatre à six heures pendant lesquelles il faut rester concentré et ne pas s’énerver si on rate un coup ».

 

Sébastien Chabard