Une procédure d'abandon de concessions en cours
Contrairement à ce qu'on entend souvent, les procédures d'abandon de concessions funéraires ne sont pas destinées à faire de la place dans les allées du cimetière, loin de là. Elles visent avant tout à assurer la sécurité des visiteurs, tant certaines sépultures sont abîmées, parfois éventrées, rendant la fréquentation des abords dangereuse. Ces procédures de reprises sont organisées régulièrement dans les deux cimetières de Nevers, un travail qui se fait géographiquement, puisqu'il entraîne des travaux annexes, les engins utilisés pouvant au passage abîmer les allées.
Une seule procédure dure environ 4 années : au cimetière Jean-Gautherin, l'une d'elle va bientôt aboutir. Un premier constat avait été fait en juin 2015 au sein du carré 22 (sur un peu plus de 400 sépultures, 150 ont été identifiées comme problématiques). Depuis 3 ans, tout a été mis en place pour retrouver les familles concernées par les sépultures listées. Envois de lettres recommandées, affichage en entrée de cimetières, mais aussi à la mairie et dans les mairies annexes, étiquetage sur les sépultures.
L'objectif de cette communication est d'alerter les familles : si elles souhaitent conserver les concessions, elles doivent remettre en état par leurs moyens les sépultures. Une issue qui permet également de conserver l'histoire architecturale funéraire du cimetière.
3 ans et 3 mois plus tard, un second constat aura lieu le 20 septembre 2018 à 9 h, procès-verbal à l'appui. Sur place, le Maire, ou son représentant, prendra la décision de la reprise des sépultures toujours abandonnées ; une décision qui sera validée en Conseil municipal.
À l'issue de la procédure administrative, les sépultures abandonnées seront "reprises", une reprise qui coûte cher à la Ville de Nevers : démontage des monuments funéraires, relevage des corps et crémation, et enfin, dispersion des cendres au Jardin du Souvenir. Les espaces sont ensuite proposés pour de nouvelles concessions.