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Rendez-vous dimanche 31 mars à 16h30 au parc Rosa-Bonheur
Mercredi 30 octobre 2019

Parvis de château pour La Maison

L’esplanade de La Maison a été conçue par l’architecte neversois Pascal Mallard, qui assure la maîtrise d’œuvre d’un chantier dont le terme est prévu en décembre.
Après sa cure de jouvence énergétique et environnementale, La Maison (ex-Maison de la culture) sera bientôt « remariée » à la Loire avec la création d’un parvis tourné vers le fleuve.

Certains couples aiment à renouveler leurs vœux de mariage lors de leurs noces d’or. Un demi-siècle après sa construction, la Maison de la culture de Nevers Agglomération, désormais rebaptisée La Maison, se prépare à être « remariée » à la Loire qui la frôle. C’est au fleuve que le vaisseau de béton voulu par le ministre de la Culture André Malraux dans les années 1960 doit son esthétique de paquebot de béton.

Sérieusement radoubée pendant un an de rénovation énergétique et environnementale, La Maison prend un nouveau sens – littéralement. Plus d’ouverture côté nord, vers le très passant boulevard Pierre-de-Coubertin, place à un accueil qui met le cap à l’ouest, vers la Loire. Depuis l’été, grues et engins de chantier disputent les faveurs du ciel à la Bourse du travail – la cheminée du paquebot – pour faire sortir de terre un parvis ombilical.

L’esplanade a été conçue par l’architecte neversois Pascal Mallard, qui assure la maîtrise d’œuvre d’un chantier dont le terme est prévu en décembre. Elle recouvrira le parking qui s’étendait en contrebas de La Maison, et s’annonce comme un véritable lieu de vie, dans l’esprit et le prolongement des travaux menés en aval du pont de Loire pour inciter les Neversois à fréquenter davantage la rive droite de leur fleuve et en goûter les infinies beautés.

Le parvis de La Maison prolongera le hall totalement métamorphosé et magnifié lors de la rénovation énergétique et environnementale. Il sera non seulement un havre de promenade romantique, mais aussi un espace de restauration avant et après les spectacles. La forme trapézoïdale de l’esplanade, qui sera accessible depuis le boulevard Pierre-de-Coubertin, ne doit rien au hasard : « Elle découle d’une part de la nécessité d’une large ouverture sur la Loire et d’autre part de citer en référence le Palais ducal et la place de la République », décode l’architecte dans sa notice explicative. « La limite ouest du parvis s’aligne alors sur l’axe historique de ces deux monuments de Nevers. »

En chiffres

  • 2 045 000 € (travaux études et frais annexes)
  • 420 000 € de subvention de l’État (dotation d’équipement des territoires ruraux)
  • 1 625 000 € d’autofinancement

Image retirée.