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Pâques au Parc : la chasse est ouverte !

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Rendez-vous dimanche 31 mars à 16h30 au parc Rosa-Bonheur
Mardi 23 mars 2021

Nevers , 18e au classement des centres-villes dynamiques

Nevers, 18e au classement des centres-villes dynamiques
Selon une étude réalisée par Villes de France, l'association d’élus qui rassemble les villes de 10 000 à 100 000 habitants et leurs agglomérations et Mytraffic, le leader européen de l'analyse du flux piéton, sur 180 villes, la Ville de Nevers se situe en 18e position des villes moyennes qui ont le mieux résisté à la crise sanitaire depuis mars 2020.

Ce palmarès s'appuie sur les données du logiciel de Mytraffic qui utilise des informations de géolocalisation des applications mobiles, récoltées par les applications lorsque l'utilisateur a donné son accord. Pour établir le palmarès, Mytraffic a comptabilisé les passages dans plus de 180 zones de centres-villes de villes moyennes (moins de 100 000 habitants) en France métropolitaine, entre mars 2020 et janvier 2021. Ce palmarès n'inclut pas les villes d’Île-de-France, les villes présentant une continuité urbaine avec des métropoles, ni les villes présentant de très fortes variations saisonnières. 

La ville de Nevers, avec ses 33279 habitants compte ainsi 1,31 million de passages mensuels moyen depuis mars 2020. La ville a préservé 72% de son flux par rapport à la période pré-Covid. Pour le maire, Denis Thuriot, ce bon classement est le résultat d'une politique volontariste tournée vers les commerçants depuis 2014. La création d'un poste de manager de commerce, le politique de gratuité du stationnement, le passage en zone 20, le rachat de cellules commerciales et l'aide sur les loyers des deux premières années, la multiplication des animations ou encore la mise en place d'un petit train touristiques comptent parmi les nombreuses mesures qui ont permis de faire baisser le taux de vacance commerciale de 5 points en 5 ans. 

« Nous sommes dans un accompagnement continu des commerçants. Depuis le début de la crise, le service municipal ne s’est jamais arrêté. L’attractivité, c’est une de mes priorités de mandat depuis 2014 » — Denis Thuriot, maire de Nevers et président de Nevers Agglomération.

La prochaine étape, selon la mairie : rénover le périmètre piéton, éventuellement l’agrandir, et recentrer la zone commerçante. 

1re raison du succès : la reconcentration des activités
Après un déclin du centre au profit de la périphérie - extension de zones commerciales, zones pavillonnaires, zones d’activité profitant d’un foncier moins cher, les villes les plus fréquentées ont su inverser le mouvement en opérant le triple choix de :
  • lutter contre la vacance des logements en centre-ville pour préserver une densité d’habitation
  • y maintenir ou ouvrir des services et équipements publics
  • équilibrer leur politique commerciale en limitant voire interdisant des installations commerciales en périphérie et/ou en attirant des commerces « locomotives » en centres-villes (cinémas, enseignes internationales). Derrière ces choix, une logique d’ensemble : concentrer les activités pour créer une masse critique susceptible d’attirer les flux. 
2e raison du succès : l'équilibre entre accessibilité et pacification du centre-ville
Les villes les plus dynamiques sont celles qui facilitent à la fois l’accès et le stationnement en voiture – création de parkings, tarification incitant à la rotation des véhicules – tout en développant des zones piétonnes ou des « zones 20 km/h » avec des mobilités mixtes (piétons, vélos, voitures à vitesse limitée). Les expériences de piétonnisation de places ou d’artères commerçantes se sont quasi-systématiquement soldées par un accroissement du trafic piéton. Partout, les espaces publics ont gagné de la place avec un élargissement des trottoirs, l’extension des terrasses ou la création de voies vélos, une tendance qui s’est accélérée depuis le déconfinement du printemps 2020.
3e raison du succès : la rénovation du patrimoine historique
Les villes les plus fréquentées ont fait le choix structurel, parfois depuis 20 ans, de procéder à des investissements pour réhabiliter voire acquérir des sites remarquables, qui constituent un avantage comparatif des centres-villes vis à vis de la périphérie. Ils en retirent trois effets positifs : un accroissement du flux touristique, un embellissement de l’espace et un effet d’entraînement pour le quartier. Les villes les plus dynamiques ont également en commun d’avoir lancé ou relancé des événements ou festivals mettant en avant les spécificités de leur culture et patrimoine vivant. 
4e raison du succès : le management volontariste
La quasi-totalité des villes du top 30 ont nommé un « manager de centre-ville » (ou poste équivalent) et affecté des ressources humaines dédiées au cœur de ville. Il en résulte une nouvelle forme d’organisation plus transversale et plus collaborative entre les différents services. De nombreuses villes ont également créé une foncière publique pour racheter des cellules commerciales dans le but de les rénover et les louer à prix attractif. La quasi-intégralité des villes du top-30 sont accompagnées par le programme national « Action Cœur de Ville » porté par l’ANCT (Agence Nationale pour la Cohésion des Territoires). 
5e raison du succès : un tissu de commerçants proactifs
Les villes du top 30 se caractérisent aussi par le dynamisme des acteurs de centre-ville, au premier chef les associations de commerçants, attestées par des indicateurs comme le taux d’adhésion et la fréquence des animations organisées. Un dialogue étroit entre les acteurs privés et les responsables publics est un facteur clé de succès.