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Pâques au Parc : la chasse est ouverte !

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Rendez-vous dimanche 31 mars à 16h30 au parc Rosa-Bonheur
Vendredi 7 février 2020

Le musée a des amis pour la vie

Gérar Montagnon, président des Amis du musée de la faïence.
Créée en 1992, réveillée en 2011, l’Association des amis du musée Frédéric-Blandin est la partenaire fidèle d’un établissement dont elle propage le rayonnement et accompagne la croissance.

Peintre et graveur nivernais du XXe siècle, André Deslignères a produit une œuvre considérable – et reconnue – dont 49 facettes sont venues enrichir cette année les collections du musée de la Faïence et des Beaux-arts Frédéric-Blandin. Les dessins, gravures, tableaux ont été donnés à la Ville par l’Association des amis du musée Frédéric-Blandin : « Nous les avons acquises pour 4 000 € », explique Gérard Montagnon, président et co-fondateur de l’association.

Mise en sommeil pendant les dix ans de fermeture du musée, l’association fait plus que rattraper le temps perdu : « Nous sommes actuellement 112 membres. Dans les années 1990, nous étions 80. Il faut dire que le musée attire beaucoup plus depuis sa réouverture. » La diaspora des « Neversois toujours attachés à leur ville » est une forte composante des Amis qui veulent du bien à leur fameux musée et propagent sa renommée partout en France.

À l’affût de pièces à acquérir ou à restaurer, l’association est reconnue d’intérêt général, et peut à ce titre accepter des dons et du mécénat ; elle bénéficie également d’une subvention de la Ville. « Nous provisionnons environ 5 000 € chaque année pour les acquisitions et les restaurations », explique Gérard Montagnon. Une façon de mettre leurs pas dans les pas de Frédéric Blandin, le mécène qui « a permis d’acquérir l’ancien palais épiscopal pour en faire un musée ».

Faire connaître les collections, accompagner et soutenir les activités et les animations du musée est un autre objectif central des Amis, dont certains se transforment en guides bénévoles lors des Journées du patrimoine.

Le troisième et ultime but, l’enrichissement des connaissances, prend parfois des chemins buissonniers. Au hasard d’une visite à Quimper sur la piste des faïenciers de Nevers exilés, l’historienne de l’association, Marie-Hélène Pessin, découvre au Musée breton un cache-pot en faïence de Quimper représentant, selon le cartel, « un manoir » : « Il s’agissait de la porte du Croux », sourit Gérard Montagnon. « Nous avons donné l’information au Musée breton, qui a rectifié. »

Samedi 8 février, 15 h au musée : conférence sur la faïence de Saint-Honoré-les-Bains.

Sébastien Chabard